Par amour pour les chineurs et les chineuses

Il n’y a pas si longtemps, Jennifer - Jenn pour les amis - était photographe professionnelle. Puis vint le Covid, les statuts d’artiste difficiles et le besoin d’envisager une activité nouvelle. Voilà, en quelques mots, l’histoire de Wunderkammer, la boutique d’articles vintage qui a rapidement acquis une grande notoriété à Gand. Un pot de fleurs funky des années septante comme cadeau pour une pendaison de crémaillère ou ce luminaire design baptisée Mante Religieuse que vous convoitez depuis des années ? Wunderkammer est la caverne d’Ali Baba à Gand pour tous ceux et celles qui aiment le vintage, le design et les objets excentriques. 

Jennifer précise : ‘Wunderkammer est une boutique vintage pour tous les chineurs et chineuses. Nous avons des objets allant de 1 euro à 20.000 euros. Nous voulons que tout le monde ose entrer ici sans rendez-vous et trouver quelque chose qui lui plaise et qui soit abordable. J’estime donc qu’il est important que je puisse donner des conseils, raconter où j’ai trouvé l’objet, leur recommander des articles ... Une boutique en ligne ne fonctionnerait pas pour Wunderkammer. Dans leur cas, un lieu physique vaste et attrayant est extrêmement important.’

La fin d’une belle histoire … ou presque

Jusqu’à présent, Wunderkammer était située dans un immeuble dans la Onderstraat. Jusqu’à ce qu’il soit vendu à un promoteur immobilier. Wunderkammer devait partir le plus vite possible. 

Jennifer explique : ‘Nous devons partir. Le promoteur prévoit d’y construire des appartements et un plus petit magasin. Heureusement, j’ai rapidement repéré un bien à vendre — probablement encore plus cool que l’endroit où nous nous trouvons actuellement : l’église Sainte-Thérèse d’Avila dans le quartier du Muide à Gand. L’emplacement est parfait : l’espace est grand et il y a bien sûr une atmosphère historique unique. Il n’y a pas de meilleur endroit pour une boutique d’articles vintage. J’ai rédigé un solide business plan, organisé des ventes de stock, mis en place un crowdfunding et contacté à peu près toutes les banques belges pour obtenir un prêt. J’ai commencé par la grande banque où je suis cliente depuis l’âge de 12 ans et où j’ai mes comptes professionnels. J’y suis tombée sur des chatbots, des courriels impersonnels et finalement un niet. Cette histoire s’est répétée dans toutes les banques. Parfois, je n’ai même pas dépassé le stade d’un premier courriel. Très frustrant. Les grandes banques étaient manifestement très strictes et, surtout, très inaccessibles.’

‘Quelqu’un m’a conseillée de privilégier l’approche personnelle des petites banques. C’est ainsi que j’ai atterri chez vdk banque, entre autres, et donc chez Tania qui m’a aidée à constituer mon dossier. Nous avons eu une conversation très agréable : elle m’a écoutée, m’a mise à l’aise et s’intéressait sincèrement à mon projet. Elle m’a dit que j’en saurais bientôt plus, mais ... je n’ai rien entendu. Lorsque j’ai reçu un ‘non’ catégorique de la dernière banque parce que ‘la nature du bâtiment’ était trop complexe, je me suis effondrée.’

Le beau côté des réseaux sociaux

Jennifer a ouvert son cœur dans un appel émotionnel sur Instagram – l’endroit où ses client·es s’émerveillent devant tous ses beaux articles. Les réactions ont été nombreuses. Y compris de la part de vdk banque. 

Jennifer précise : ‘Soudainement, j’ai reçu un courriel de vdk banque me disant qu’ils avaient vu mon message sur Instagram et que je devais contacter Tania. “Ton dossier a été approuvé depuis longtemps”, m’a-t-elle dit. Je suis tombée de ma chaise. Apparemment, le courriel de confirmation était resté bloqué dans le filtre anti-spam et j’avais raté la bonne nouvelle. Si je n’avais pas posté mon message sur Instagram, j’aurais mis de côté pour toujours mon projet de relocalisation de Wunderkammer dans l’église du Muide. Un fantastique concours de circonstances a fait que tout est finalement rentré dans l’ordre.’

‘Je ne saurais trop insister sur l’incroyable sentiment que me procure vdk banque lors de chaque contact. Si j’ai une question, leur conseiller·ère est immédiatement joignable. Si j’ai des préoccupations, leur personnel m’aide à trouver une solution. Et finalement, c’est la seule banque qui voit le potentiel d’une entreprise pas très traditionnelle qu’est la mienne. La banque ose prendre des risques avec moi parce qu’elle sort des sentiers battus et qu’elle fait confiance aux chefs d’entreprise locaux. Le fait que vdk banque pense aussi à l’écologie correspond parfaitement à la philosophie de Wunderkammer.’

L’église est achetée. Le déménagement est prévu. À partir de décembre (on croise les doigts), vous trouverez Wunderkammer 2.0 dans l’église Sainte-Thérèse d’Avila dans le quartier du Muide à Gand.